La Tension Politique culmine autour du 8 novembre et de la « Justice des Vainqueurs »
La revue de presse de ce lundi 27 octobre 2025 révèle un Sénégal politique au bord de l’ébullition, où tous les quotidiens se concentrent sur deux thèmes majeurs et interdépendants : la double mobilisation politique du 8 novembre et le débat houleux autour de la justice et de la réconciliation nationale.
Le Choc des Mobilisations : « Téra Meeting » contre « Niaxtu National »
L’agenda politique est dominé par la date symbolique du 8 novembre, qui s’annonce comme une journée de confrontation directe. Les journaux, comme L’AS et L’Évidence, s’accordent à dire que l’ambiance sera « électrique » ou « chaude ».
Le Premier ministre Ousmane Sonko a lancé un appel au « Téra Meeting » (couvert par Le Soleil, Rewmi Quotidien, et Populi), un événement perçu par L’Observateur comme le jour où « SONKO NE SE TAIRA PLUS ». Ce rassemblement est présenté par Direct News comme un moment crucial pour « compter et identifier ses amis » et pour réaffirmer le poids politique du parti.
Cependant, cette offensive est immédiatement contrecarrée par l’opposition. La Tribune, Source A, et Point Actu mettent en lumière la riposte de Bougane Gueye Dany, qui appelle au « Niaxtu national » le même jour. Cette contre-manifestation, selon L’AS et Point Actu, vise à dénoncer la « vie chère » et la nouvelle taxe de 1%, transformant le 8 novembre en un véritable « duel de manifestations ». Pour EnQuête, cette escalade n’est que le symptôme d’une « gangrène » de division au sein de la société.
La Justice et la Division : La Déflagration Abdourahmane Diouf
L’autre sujet central, intrinsèquement lié à la tension politique, est la controverse déclenchée par le ministre Abdourahmane Diouf. Ses prises de position ont provoqué un séisme au sein de la coalition au pouvoir, lui valant d’être « VOUÉ AU BÛCHER » par l’aile dure de PASTEF, selon L’AS.
La Tribune, L’Info, et Le Quotidien citent unanimement la phrase choc du ministre, qui martèle que « LE PAYS N’A PAS BESOIN D’UNE JUSTICE DE VENGEANCE » et exhorte le Président Bassirou Diomaye Faye à ne pas « CAUTIONNER UNE JUSTICE DES VAINQUEURS ». Direct News en fait sa Une, insistant sur le rôle du chef de l’État : « BASSIROU DIOMAYE FAYE N’EST PAS LE PRÉSIDENT D’UN PARTI, MAIS CELUI DU PAYS ».
D’ailleurs, cette sortie est analysée par L’Observateur comme une initiative « qui secoue le pouvoir », perçue dans les cercles politiques comme un appel à la démarcation vis-à-vis de la ligne politique du Premier ministre Sonko. Pour Point Actu, Diouf est en train de « creuser le fossé », insistant sur la nécessité de « pardonner » et de ne pas utiliser la justice pour un « règlement de comptes ».
Bref Aperçu des dutres dossiers nationaux
En marge de ces enjeux politiques majeurs, l’actualité est marquée par des développements judiciaires et sportifs :
- Justice : L’affaire Pape Malick Ndour est relancée. Libération, L’AS et Le Quotidien confirment qu’il est « PARQUÉ À LA SR » et a été « DÉFÉRÉ DEVANT LE PARQUET » ce lundi, sous le coup d’un ordre de conduite.
- Football : La FSF poursuit son réaménagement. Le Point Infos, Rewmi Sports+ et Le Soleil notent qu’Abdoulaye Fall « place ses hommes » et procède à un « vaste remaniement », bien que Tribune Sport révèle que la nomination d’Abdoulaye Sow comme Secrétaire Général s’est heurtée à une « opposition farouche » lors de la réunion du Comité Exécutif.
En conclusion, la presse du jour est unanime : l’attention du pays est rivée sur le choc politique et idéologique qui s’annonce le 8 novembre, avec en toile de fond la crise de confiance et l’appel à la cohésion nationale incarné par le ministre Diouf.



























