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Akon et le divorce du siècle : Quand 100 millions d’euros se heurtent à un Compte quasi-vide

Une icône de la musique R&B, des empires immobiliers en vue et un mariage de près de trois décennies : voilà le décor d’une saga hollywoodienne qui vire au thriller financier. Tomeka Thiam, épouse d’Akon depuis 29 ans, balance la bombe : divorce et 100 millions d’euros réclamés. Elle jure avoir bâti sa fortune à deux. Mais les juges creusent, et patatras : seulement 10 000 dollars sur son compte perso, le reste planqué au nom de sa mère. Rumeur ou réalité ? Cette affaire, qui fait le buzz depuis septembre, questionne le mythe du millionnaire insaisissable.

Un dossier explosif dévoilé au grand jour

Tout démarre le 12 septembre 2025, trois jours avant leur 29e anniversaire de mariage. Tomeka Thiam dépose la requête à la cour supérieure de Los Angeles, invoquant des « différences irréconciliables ». Pas de date de séparation précise, mais un grief clair : elle veut un soutien conjugal généreux, la garde exclusive de leur fille mineure Journey (17 ans), et zéro pension pour Akon. Le clou ? Une demande de 100 millions d’euros, justifiée par son rôle supposé dans l’ascension de l’empire Thiam labels discographiques, immobilier, et l’ambitieux Akon Lighting Africa.

Les vérifications judiciaires tombent comme un couperet fin octobre : Akon, fortune estimée à 60-80 millions de dollars, n’a que 10 000 billets verts sur son compte personnel. Le reste ? Inscrit au nom de sa mère, Kadiatou Thiam, selon des sources légales citées par The Sun et The Express Tribune.Akon, muet pour l’instant, laisse ses avocats murmurer sur une possible restructuration d’actifs. Rappelez-vous : le chanteur sénégalo-américain, connu pour ses hits comme « Lonely » et son projet fou d’Akon City au Sénégal, a toujours cultivé le mystère autour de sa vie privée rumeurs de polygamie incluses, qu’il entretient sans démentir.

Un « Hakimi 2.0 » ou une stratégie familiale astucieuse ?

Plongeons dans le vif. Cette révélation n’est pas anodine : elle évoque l’affaire Achraf Hakimi, le footballeur qui, divorcé en 2023, avait vu sa fortune « disparaître » au nom de sa mère, laissant son ex avec des miettes. Ici, même topo coïncidence ou leçon apprise ? Tomeka argue d’une contribution décisive : gestion des affaires, soutien logistique pendant que Akon conquérait les charts. Mais si les actifs sont bien chez maman Thiam, la cour pourrait requalifier ça en « dissimulation frauduleuse », compliquant le règlement. Des experts légaux, cités par The News, avertissent : ça pourrait traîner des mois, avec audits forcés et potentiels amendes.

Le prix de la gloire, ou une leçon sur l’argent invisible ?

Soyons francs : cette histoire pue le calcul à plein nez, et ça me hérisse. Akon, self-made man parti de rien pour bâtir un empire, transforme son succès en mirage fiscal malin, mais égoïste. Tomeka n’est pas une groupie ; c’est une partenaire qui a tenu les cordons de la bourse pendant que lui illuminait l’Afrique. Réclamer 100 millions ? Audacieux, vu la fortune en jeu. Mais si c’est du pipeau pour la galvauder, la justice américaine, impitoyable sur les actifs cachés, pourrait le rattraper. Perso, je parie sur un règlement à l’amiable : Akon lâchera du lest pour sauver la face. Question lancinante : combien de stars africaines-américaines masquent ainsi leur blé, au risque de laisser leurs ex sur le carreau ?

Des divorces de dtars qui font trembler les banques

Ce n’est pas une primeur. Aux US, Jay-Z et Beyoncé ont frôlé le chaos en 2016 avec des rumeurs de fortune offshore ; en Europe, l’ex de Rugani (footballeur italien) a vu ses 5 millions fondre comme neige. En Afrique, des cas comme celui de Teko Modise en Afrique du Sud (dispute sur 1,2 million de rands) montrent que le continent n’échappe pas au soap opera financier. Mondialement, ces affaires boostent les réformes : l’OCDE traque les trusts familiaux, et des lois anti-dissimulation gagnent du terrain. Pour Akon, avec ses projets panafricains, c’est un boomerang : comment prôner l’empowerment si ton propre lit conjugal craque sur de l’argent fantôme ?

De « Locked Up » à « locked assets », Akon passe du tube au tribunal. Cette chute libre rappelle que derrière les diamants Konvict, l’humain reste fragile – et l’argent, traître. Si Tomeka empoche ne serait-ce que la moitié, ce sera justice poétique. Sinon, attendez-vous à un remix : « Sorry, Blame It on the Mama ». Le rideau tombe, mais les échos résonnent encore.

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